Chedigny

L’approche de Chédigny par les chemins détournés a tout son charme. L’itinéraire circulaire de la randonnée tantôt à couvert sous les hautes fûtées, tantôt en longues lignes au milieu des champs et des prés, près de l’éolienne, des marais et de la couleuvre cachée, immobile dans un arbre préparait à une découverte libératrice après 10 km d’effort. Au faîte de la floraison les roses dégageaient dans la matinée qui annonçait une journée encore chaude, l’odeur suave typique de leur ancienneté et de leur authenticité. Passant devant l’abreuvoir, nous avons regagné la zone de pique-nique ombragée, non sans avoir cédé à la tentation de la boulangerie des Roses et de ses meringues .

Patch addict

Oui, pendant tout ce temps je suis devenue patch addict et je continue à tenter d’épuiser mes stocks de tissus. Apprentissage nécessaire pour obtenir des éléments originaux : faire des carrés, les dissocier, les assembler, puis les quilter et surtout faire revivre des tissus récupérés sur les robes de mes grands mères et les stocks de ma mère. Sans compter les miens, j’ai encore de quoi faire. Un nouveau motif m’anime très vite et je dois trouver comment faire, parce que c’est ce qui me plaît, cette géométrie variable et imaginative.

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Retour pour Fier comme un paon

Depuis deux ans, j’ai abandonné mon blog, et pourtant c’est un bon outil pour le retour en arrière et voir l’évolution des activités. Finalement ce n’était pas si mal, mais ça prend du temps et c’est là qu’est le point noir.

Mais je voulais profiter de la longueur que nous accordent les articles pour vous parler de mon expérience avec Fier comme un paon

j’ai choisi en ligne le modèle qui me plaisait, sa couleur et surtout j’ai communiqué mes mesures personnelles. Il est possible aussi d’indiquer la longueur qu’on souhaite avoir, la présentation nous montrant souvent des modèles au dessus du genou, mais on peut avoir envie de cacher ce genou!

Au bout de quelques jours j’ai reçu un rouleau avec les pièces à assembler selon le guide en ligne à imprimer.

Le modèle est simple et les explications sont faciles à comprendre avec un petit plus pour les débutants qui doit leur donner une compétence supplémentaire en couture.

Une fois les pièces montées, on constate à la différence d’autres patrons qu’on utilise souvent, que le vêtement se glisse parfaitement sur un corps imparfait. Et c’est ça que j’attendais. On a le plaisir du sur mesure.

Mon seul point noir aura été la bobine de fil fournie dans le kit, sans doute extraite d’une plus grosse et mal bobinée, qui a vite ressemblé à ça après trois tours pour faire la canette. Donc il vaut mieux prévoir son fil habituel.

Crazy patch

la dernière trousse en chutes de tissus et rebrodée est terminée. De dimension très pratique pour mettre une boule de coton à crocheter et le crochet. Elle est volontairement assez épurée, et répond tout à fait à mes attentes. Et voilà comment utiliser des restes. Mon esprit recyclage est toujours actif et réaliser ce genre d’objet me réjouit.

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Arc en ciel

J’ai trouvé cette laine aux Doigts de fées. J’avais déjà tricoté la Silk mohair de Katia pour faire un tour de cou en l’associant avec un autre fil en double pour faire un tour de cou chaud et léger. Le dégradé des couleurs de ces pelotes m’a séduite une nouvelle fois, surtout sa partie verte et bleue. Je n’avais pas soupçonné le violet qui s’intercale à l’orangé et permet ainsi quatre couleurs de rayures. Depuis quelques temps déjà, le modèle Audrey de Christine Bagea me faisait de l’oeil, du moins la forme de ce châle tout en arrondi et que j’aimerais bien couvrant. Ce week end bien frais m’aura permis de reprendre les aiguilles et cette laine pour commencer ce tricot qui n’en est vraiment qu’à ses débuts (je ne veux pas savoir combien il y aura de maille sur le dernier rang…). 20 cm après et déjà sur sa longue aiguille circulaire le voila qui donne déjà une idée de ce qui attend ma patience et mes épaules…

Tricot de coton

La famille sera en orange et écru. C’est dit. A la suite du chèche bicolore, j’ai pu réaliser deux pulls d’été en taille 3 ans et 6 mois. J’ai adapté selon ces tailles le modèle Binic de De rerum natura dont j’apprécie toujours le style simple et chic. Notez au passage que ce modèle propose une explication simple et efficace de l’encolure américaine construite sur la base de rangs raccourcis,  si pratique pour les enfants.

De l’écharpe à la couverture

Faire une couverture pour un bébé c’est bien long et je n’ai pas le temps. Les idées pour contourner ces contraintes fusent et je repense à une écharpe, première réalisation de ma fille sur machine à tricoter, …. et abandonnée dans un placard depuis plusieurs années pour cause de « roulottage »latéral (mais elle avait été prévenue) . Pourquoi ne pas la réutiliser. Le tricot est fait, la laine est belle et chaude, les couleurs des rayures sont assez masculines. Ni une ni deux, je prends mes ciseaux (non ce n’est pas comme ça qu’on fait, on tire un fil là où on veut couper) et je partage le long ruban en 3 parties égales que je vais assembler pour composer un rectangle taille couverture après avoir arrêté chaque côté qui a été coupé. Pour finir, j’ai choisi de lui donner un look « clan » avec un quadrillage contrasté avec des maille coulées au crochet. Pour finaliser, je double l’ensemble d’un tissu de coton violet qui donne de la lumière à l’ensemble. Et voilà une confortable couverture pour un bébé de fin d’hiver.

Et vous qu’en pensez-vous ?

 

Retour de chine

Je me suis trompée de jour pour la mercerie (il faut dire que l’information n’est pas toujours bien claire et identifiable), mais je ne passe pas par Emmaüs sans y trouver quelque chose. Alors là c’est tout ça : une belle tapisserie de laine et des assiettes Lunéville, un peu abimées, mais j’aime tellement ces couleurs surannées.

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L’été approche, choisissons un éventail…

J’ai récemment décidé d’aller à Méru dans l’Oise pour visiter le Musée de la nacre et de la tabletterie. Il  abrite en ce moment une très belle exposition d’éventails qui fait regretter que la mode en ait disparu. Parallèlement la visite du Musée est tout à fait intéressante : guidés par un ouvrier nous suivons ainsi l’histoire de la tabletterie, traversons les ateliers mis en route par la machine à vapeur et suivons là une belle histoire sociale en même temps que l’histoire de la ville. La séquence vidéo est particulièrement bien mise en scène et les souvenirs des anciens ouvriers ou patrons sont riches d’enseignement. Ce n’est pas très long, mais instructif. Une petite boutique permet d’acheter de très beaux bijoux.

On pourrait presque dire que de grands projets se préparent avec l’affirmation de la prise de conscience de cette part d’histoire, qui est cette histoire de gens simples et qui se renouvelle au fil des régions et des activités qui s’y sont développées en particulier au 19° siècle. Un projet d’hôtel 3 étoiles est en train de se réaliser dans un des anciens locaux de la manufacture. Belle idée de réveil d’une citée endormie.